
Le spécialiste de la volaille, basé à Sablé-sur-Sarthe, enregistre de bons résultats et vise les 7 Mds€ de chiffre d’affaires à la fin du prochain exercice.
Malgré les répercussions des baisses du prix des matières premières agricoles et les efforts promotionnels consentis, le chiffre d’affaires de LDC (Loué, Le Gaulois, Maître Coq, Marie…) dépasse l’objectif fixé à 6,2 Mds€ (+2%) sur l’exercice 2024-2025. À périmètre identique et taux de change constants, le chiffre d’affaires s’élève à 6 098,6 M€ La marge opérationnelle courante atteint 5% du chiffre d’affaires, en ligne avec les engagements du groupe. La stratégie de reconquête des volumes et une politique d’acquisition volontariste (6 opérations sur l’exercice) ont permis à LDC de renouer avec la croissance. L’acquisition du groupe Pierre Martinet, spécialiste de la salade composée au rayon libre-service, a reçu le feu vert de l’Autorité de la concurrence en avril dernier. La finalisation de l’opération est attendue le 28 mai 2025.
Revalorisations nécessaires
Toutefois, le groupe insiste sur la nécessité de développer ses capacités de production dans les territoires et de s’engager dans la revalorisation de la rémunération des éleveurs pour soutenir la filière volaille en France. Sur la partie Traiteur, la hausse des matières premières (produits laitiers, volaille, bœuf, ovoproduits, produits de la mer…), constitue également un défi pour les prochains mois. Par conséquent, « malgré de premières revalorisations tarifaires obtenus en début d’exercice, des hausses complémentaires sont indispensables sur le pôle Volaille à hauteur de 6 à 8% et pour le pôle Traiteur à hauteur de 3 à 5%, selon les familles de produits », souligne LDC dans un communiqué.
Franchir le cap des 7 Mds€ de CA
Sur l’exercice 2024-2025, les ventes du pôle Volaille France atteignent 4 404,1 M€ en baisse de -1,1% en valeur (-2,2% à périmètre identique) et en hausse de 3,2% (+ 3,9% à périmètre identique) en volumes. Dans un contexte général de baisse des prix en lien avec l’application de la loi Egalim, la croissance des volumes a été portée par la dynamique des ventes à marques et les bonnes performances réalisées sur le poulet du quotidien et les produits élaborés.
Sur le Traiteur, les ventes de l’exercice ont augmenté de 6,5% pour atteindre 970,0 M€. Les tonnages vendus affichent une hausse de 6,7% intégrant la contribution de l’usine Les Délices de Saint-Léonard intégrée le 1 janvier 2024. À périmètre constant, les ventes enregistrent une croissance de 2% (+ 0,4% en volume) sous l’impulsion des ventes de produits à la marque Marie (plats cuisinés, pizzas surgelées et snacking chaud) et des produits exotiques.
LDC annonce que le groupe devrait être en mesure d’atteindre l’ensemble des objectifs fixés dans le cadre de son plan stratégique 2026-2027 à l’issue de l’exercice 2025-2026 : franchir le cap des 7 Mds€ de chiffre d’affaires.
C.B.