Les achats ont progressé par rapport à 2019 avec une tendance renforcée du côté des recettes rapides à préparer. Des difficultés sont attendues cette année côté volaille avec des prix qui devraient grimper. Par Jean-Bernard Gallois
Les points à retenir: croissance vs 2019, mais perturbations géopolitiques et sanitaires
“Tous circuits confondus, les achats de bœuf par les ménages restent supérieurs au niveau d’avant crise, soit +3,1 % sur l’année (d’après Kantar Worldpanel – France AgriMer), indique Jean-François Guihard, président d’Interbev, l’interprofession bétail et viande. En agneau, les achats ont certes baissé de plus de 7 % en volume, en lien avec une baisse de production, mais la filière a su compenser cette baisse par des créations de valeur. Le chiffre d’affaires n’a ainsi reculé que de 0,4 %.” Pendant les périodes de confinement, le télétravail s’est imposé. “Depuis, il s’est répandu dans les entreprises et on constate le succès des carpaccios et des steaks hachés, des plats rapides à préparer sans être du prêt à réchauffer”, indique Virginie Le port, responsable marketing au sein du groupe Bigard. La hausse de la demande pour les produits prêts à consommer, qui s’est encore accentuée en 2021 a eu un impact positif sur les quatre sauces créatives prêtes à l’emploi (dosettes individuelles de 40 g), lancées par Charal l’an dernier, qui correspondent à des besoins consommateurs différents des sauces fraîches en doypack. “Elles permettent de diversifier les recettes préparées à domicile et nous sortons en avril deux