Le marché des fromages continue sa croissance en répondant aux besoins de consommation vers plus de naturalité, d’authenticité, et de praticité. Il y en a pour tous les goûts. Avec le fromage, chacun y trouve son compte…
Par Sylvie Druart
Les points forts
► Bio Il continue à prendre des positions
► Tendances Authenticité et naturalité
► Cuisine et apéritif Des usages qui se multiplient
Selon des données Nielsen, sur un marché global à CAM P3, le total fromage se place en légère progression à +0,3 % en volume avec un marché plateau à +0,3 %, la cuisine en croissance de +1,6 %, le “à tout heure” (apéritif, grignotage, tranches, etc.) de +0,4 %. “Les fromages du rayon libre-service génèrent encore 1 154 millions de points de contacts, mais il faut noter une baisse de 6 millions cette année alors que l’année dernière, nous enregistrions une croissance de 8 millions de points de contacts”, constate Laëtitia Houdoyer, consultante senior France Kantar Worldpanel Division. Malgré tout, au total PGC, toujours selon la société, les Français allouent un budget un peu plus important sur le fromage libre-service, grâce à la valorisation de l’offre qui passe par des innovations et le bio, lequel continue son développement sur le fromage et plus largement sur les produits laitiers.
Du moins… Sur ce marché, certains segments performent moins bien que d’autres : “Les fromages pour plateau restent en croissance essentiellement sous l’effet démographique qui, mécaniquement, augmente le nombre d’acheteurs. En revanche, les Français achètent de moins en moins souvent de fromages pour plateau”, explique-t-elle. Cette baisse de consommation touche, ainsi, depuis plusieurs années principalement les pâtes molles. Les démarches des acteurs pour regagner la quotidienneté avec les fromages plateau se poursuivent (exemple : l’apéro camembert de Président) mais se heurtent aux changements d’habitudes alimentaires des