L’e-commerce a engendré 45 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2012 et ce, malgré le recul de la consommation des ménages. Une somme en nette hausse, à + 19% sur toute l’année, selon le dernier bilan publié par la Fédération e-commerce et vente à distance (Fevad), portant sur plus de 117 000 sites internet.
A Noël (novembre et décembre), période charnière pour les commerçants qui réalisent 20% de leurs chiffre d’affaires annuel, les achats en ligne ont atteint 9 milliards d’euros en 2012, chiffrant à 13,1 milliards d’euros les ventes sur internet pour le 4ème semestre.
Succès des places de marché
Le constat 2012 est donc très positif, puisqu’au total le nombre de paiements en ligne a augmenté de 28% et le montant de 24%. L’indice iCE, qui mesure la croissance des sites leaders au sein du panel de la Fevad, a progressé de 7% hors places de marché. Les 40 sites de cet échantillon constituent 30% de l’ensemble des ventes sur internet. Le volume d’affaires réalisé sur les places de marché a également grimpé de 60% au 4e trimestre 2012, par rapport au trimestre précédent. Les ventes réalisées représentent environ 10% du chiffre d’affaires annuel des participants à l’indice des places de marché (Panel iPM), en 2012.
Un secteur prospère
La forte croissance du e-commerce va de paire avec l’augmentation de l’offre et de la demande. Sur les 11 premiers mois de 2012, la Fevad a compté + 5% de nouveaux acheteurs en ligne. Et les sites marchands sont en multiplication constante, à + 17% par rapport à 2011. Dans cette fourmilière où se crée un nouveau site toutes les demi-heures, l’accessibilité aux boutiques en lignes et aux pure-players reste un facteur déterminant. Les consommateurs achètent de plus en plus depuis leurs mobiles et tablettes. Au dernier trimestre 2012, le chiffre d’affaires du m-commerce, hors téléchargement d’applications, est 2,6 fois supérieur à celui du dernier trimestre 2011. Le m-commerce pèse 1 milliard d’euros en 2012. De quoi stimuler les enseignes pour gagner des parts de marché sur la toile.
