Filière volailles export : des mesures de soutien

Ca démarre doucement pour la mise en place des mesures de soutien à la filière volaille, en particulier la filière export. Trois dispositifs ont d’ores et déjà été approuvés et deux autres sont en discussion.
Concrètement, un dispositif d’aides d’urgence (aides de minimis) a été défini après plusieurs réunions de concertations avec les représentants de la filière et avec les opérateurs concernés. Ce dispositif a reçu un avis favorable, le 21 novembre, à l’unanimité, du conseil spécialisé viandes blanches de FranceAgriMer. Doté d’un budget de 4 millions d’euros, il vise à accompagner les entreprises intermédiaires de la filière, fournisseurs des entreprises d’abattage, confrontées à des difficultés conjoncturelles de trésorerie, notamment dans la filière export.
Un dispositif de subvention aux investissements dans les abattoirs de boucherie a, également, été adapté pour prendre en compte les projets d’entreprise du secteur de la volaille. Il est désormais doté d’un budget de 7,5 millions d’euros. Il vise à accompagner les investissements des entreprises qui s’adaptent à l’évolution des différents marchés (export, marché intérieur).
Enfin, un dispositif de 15 millions d’euros d’aides couplées destinées aux éleveurs, dont la Commission a accepté le principe le 22 novembre est en cours de préparation.
Parallèlement, deux autres dispositifs sont en discussion entre la Commission et la filière. Il s’agit de la mise en place d’un programme collectif de promotion à l’export et de la possibilité de mettre en oeuvre, dans le cadre du 2^e pilier de la PAC (Feader) d’un fonds de stabilisation du revenu des éleveurs.
Une réunion a été fixée en accord avec les représentants de la filière le 12 décembre prochain pour faire le point sur l’ensemble de ces mesures et fixer une feuille de route et un programme de travail. De quoi, selon le Ministère de Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, "permettre de donner une visibilité sur 2014 aux différents acteurs de la filière et, en particulier, pour l’aider à consolider un nouveau modèle viable pour la filière volaille export".