Réduire l’empreinte carbone des emballages devient une préoccupation majeure pour les industriels. La preuve : entre 2007 et 2012 l’éco-conception a permis de réduire près de 100 000 tonnes d’emballages ménagers, soit 145 000 tonnes d’émissions de CO2. Un résultat rendu possible grâce à l’amélioration de l’utilisation des matières premières, de la mise en forme et du transport. Alors pour informer davantage les acteurs du secteur sur les solutions existantes et les performances générées, Eco-Emballage et L’Alliance 7 qui regroupe 300 entreprises du secteur de l’épicerie et de la nutrition spécialisée, éditent le guide pratique Eco-conception des emballages, à destination des PME et des grands groupes. Et les exemples sont évocateurs : en diminuant les dimension de l’assiette de Blédichef et en allégeant chaque élément de l’emballage (barquette, couvercle, opercule emballage secondaire), Blédina a réduit de 13% le poids du produit. Valrhona aussi a modifié le processus de fabrication de ses sacs de fèves de chocolat. Résultat : en supprimant le zip de fermeture, en redimensionnant le sac et en diminuant l’épaisseur sans aucun impact visuel pour le consommateur, le poids de l’emballage a baissé de plus de 24%. Et Trouvillais, la Biscuiterie de l’Abbaye a permis d’optimiser la palettisation, en passant de 12 000 à 15 000 produits transportés par palette. Quant à Mondelez, en supprimant la couche d’aluminium des emballages Prince de LU, le groupe est parvenu a réduire les déchets génères de 104 tonnes/an. Ces initiatives correspondent aux attentes des consommateurs. Car après le prix et sa composition, les critères liés à la recyclabilité et le poids de l’emballage sont déterminants dans l’acte d’achat. Pour 61% des Français, la présence de matière recyclée dans l’emballage joue en faveur de l’image du produit et de la marque.
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