Une progression de 4,48% pour le chiffre d’affaires 2012 consolidé du groupe Duc à 188,79 M€. En termes de production, les volumes commercialisés ont augmenté de 3,2% par rapport à 2011. L’activité 2012 dégage un résultat opérationnel courant négatif à 0,96 M€ contre 0,64 M€ en 2011. Le coût de l’endettement financier évolue de 726 K€ en 2011 à 585 K€ au 31 décembre 2012. Le résultat net s’établit donc à 2 150 K€ dont 2 189 K€ de résultat net part du groupe.
Sur les deux premiers trimestres de 2013, Duc indique que les ventes devraient être satisfaisantes. Toutefois, le groupe souligne que "la filière a à nouveau subi un choc avec la suppression d’une partie significative des restitutions à l’exportation. Outre l’affaiblissement de la filière export, c’est toute la profession qui se trouve déstabilisée".
Le plan stratégique du groupe Duc pour 2015 devrait permettre, dès le second semestre 2013, de mettre sur le marché des produits nouveaux à sa marque, facteurs de valeur ajoutée. "Cette démarche devra s’amplifier pour contrer les produits basiques d’importation qui envahissent dangereusement les linéaires en cette période de crise", précise le groupe Duc.
Pour 2013, les efforts se concentreront, notamment, sur la mise en avant de sa filière certifiée non-OGM et le développement de la nouvelle filière biologique ainsi que par la poursuite d’une stratégie de développement par l’innovation.
2012 : un marché perturbé
2012 a été marquée par une nouvelle concentration dans la filière de la volaille française. "La mise en redressement judiciaire du groupe Doux, puis la liquidation de son pôle frais a redistribué les cartes et ouvert de nouvelles perspectives pour le groupe LDC", estime-t-on chez Duc.
Associé à Glon Sanders Holding, le groupe a, ainsi, repris deux outils de production dans le Loiret lors de la liquidation de la société Doux rais SAS par l’intermédiaire d’une joint venture dénommée DGS. Le couvoir d’Amilly a pour vocation de fournir des poussins pour el site de Boynes mais, également en complément pour le site de Chailley appartenant au groupe Duc, ou tout autre industriel de la volaille. Le site de Boynes est destiné à l’abattage et la découpe de poulet. Enfin, concernant la joint venture avec Glon Sanders, le groupe Duc a apporté 250 K€ dans la constitution du capital de DGS intégrant les deux sites du Loiret.
D’autre part, l’activité s’est déroulée dans un contexte extrêmement tendu au regard de la flambée continue des prix des matières premières (céréales et protéines). "Les négociations tarifaires entamées depuis le second semestre 2012 n’ont abouti que partiellement et les répercutions espérées sur els prix des produits commercialisés n’ont pas été suffisantes, estime le groupe Duc. Cette situation a causé de graves tensions sur le marché avec une année de négociation permanente avec les clients et une répercussion partielle et décalée des surcoûts aux clients entraînant, de fait, une dégradation des marges sur le second semestre".