Touchés par les confinements successifs, les salariés et étudiants habitués à manger sur le pouce se retrouvent plus souvent dans leur cuisine. Les ventes de certaines catégories, comme les salades et les sandwichs, ont souffert mais retrouvent peu à peu leur public. Dans un tel contexte, les tendances apparues au fil des dernières années se confirment, avec, en tête, la recherche de produits sains et gourmands.
Par Sidonie Wathier
Les points forts
► Marché Après une chute spectaculaire, il repart
► Naturalité Une préoccupation des consommateurs
► Emballages Vers la fin du plastique ?
L’impact a été fort. Très fort. Dès le premier confinement, le rayon snacking – considéré comme non essentiel par les enseignes – a subi de plein fouet la crise sanitaire. Difficile de résister lorsque les salariés prennent leurs repas chez eux, en famille, loin de leurs habitudes de déjeuner rapide entre collègues. Le plaisir de choisir un sandwich ou une salade, voire
un plat chaud, pour le manger à domicile n’est plus le même. Sans compter sur le budget, devenu un facteur important dans le quotidien des consommateurs confinés. Rien de surprenant, dans un tel contexte, à découvrir des chiffres moins bons qu’à l’accoutumée. Le marché du snacking avait habitué les intervenants à de belles performances à deux chiffres, et ce, depuis plusieurs années. 2020 en a été autrement. Il enregistre néanmoins une hausse de +2,8 % en valeur pour un chiffre d’affaires de 11 milliards d’euros (source IRI). L’ensemble des catégories tire son épingle du jeu : le chaud (+3,6 % en valeur, +4,5 % en volume), la confiserie (+9,3 % en valeur, +9,8 % en volume), le froid (-0,2 % en valeur, +0,2 % en volume), les fromages (+2,4 % en valeur, +3,2 % en volume), les