La livraison est, aujourd’hui, une étape déterminante dans le commerce de détail et ce, pour plusieurs raisons. D’abord pour son coût: par exemple, au Royaume-Uni, le coût lié aux livraisons qui n’ont pas abouti à la première tentative atteint les 800millions d’euros par an1. Ensuite, pour le niveau d’exigences des acheteurs, qui réalisent désormais leurs achats en panachant plusieurs canaux (en ligne, en magasin et sur leur téléphone mobile), et souhaitent recevoir leurs produits plus rapidement, voire les essayer et les renvoyer le plus simplement possible. Si le shopping en ligne a transformé le secteur du commerce de détail et de la distribution, les volumes de ventes en ligne correspondants restent comparativement faibles. En Europe, par exemple, les transactions en ligne devraient représenter 15% en moyenne des ventes en 2015. Selon plusieurs études sur le sujet, les acheteurs préfèrent le niveau de services et l’interaction instantanée offerts par les magasins physiques. En outre, de nombreux détaillants avancent l’argument que les clients ne trouvent pas pratique d’avoir à attendre une livraison à domicile. Et encore moins d’avoir à renvoyer un article qui ne convient pas. Du côté des enseignes, nombreuses sont celles qui considèrent que la livraison, bien que nécessaire à leur activité,
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