Pour la gestion de son réassort en magasin, Gémo utilise en boucle fermée les bacs taggés RFID de Gamma-Wopla. Bénéfices : pénibilité de manutention en baisse, meilleur remplissage des camions, efficacité en productivité… Plus d’informations avec Jean-Michel Fabre directeur des opérations et de la SC de Gémo.
La première clé d’entrée de la RFID repose sur le projet de supports mobiles de manutention des magasins de l’enseigne. Une démarche qui s’inscrit dans un plan plus vaste de modernisation de la logistique. “Nous voyons aujourd’hui l’importance de la supply chain avec la pandémie. Notre volonté de la moderniser suit parallèlement plusieurs objectifs.
Le premier, ce que nous appelons le prêt-à-vendre, consiste à simplifier au maximum le travail en magasin et diminuer la pénibilité en entrepôt. Le deuxième objectif vise l’optimisation des coûts, notamment de transport et de la productivité en entrepôt. Enfin, troisième point, il faut respecter nos engagements RSE sur lesquels le groupe Eram est très à cheval”, développe Jean-Michel Fabre directeur des opérations et de la supply chain de Gémo.
Sur le premier et deuxième objectifs, les bacs RFID remplacent ainsi avantageusement, depuis plus d’un an, les rolls métalliques (lourds et encombrants) utilisés en entrepôt comme en magasin. Ils sont travaillés dans les entrepôts par grands univers (homme, femme, enfant) et sont dimensionnés comme un carton standard, facilement transportables dans le rayon, grâce à leurs roulettes. Soit un gain en rapidité de traitement et en pénibilité. Côté transport, le remplissage des camions est optimisé par le gerbage des bacs. Enfin, les enjeux RSE sont remplis par la recyclabilité des supports et l’optimisation des déchets comme des transports.
Des bacs par milliers
Dans le flux, les préparations en entrepôt du réassort magasin sont opérées sur la base des données du système d’information. En réception, les magasins scannent les codes-barres des produits et suivent, ainsi, les mouvements de stocks et de marchandises. Les bacs RFID se placent en sortie de trieurs. Ils sont ensuite scannés en sortie d’entrepôt au
moment du chargement des camions. Le contenu des bacs est suivi par les systèmes d’informations. “L’objectif de ce scan RFID à date est de pouvoir suivre les bacs sur lesquels nous pouvons avoir des pertes. La RFID permet alors, via des portails, de les tracer et de les localiser”, précise Jean-Michel Fabre. Les 440 magasins de l’enseigne sont ainsi livrés en RFID 4 fois par semaine depuis le site d’Angers qui traite le textile.
Gémo s’attelle aujourd’hui à la mise à niveau de ses outils informatiques pour absorber très probablement prochainement, la RFID. “Les coûts RFID ont fortement baissé mais la difficulté pour Gémo est que nous avons des produits à faible valeur. Il nous faut donc arriver à réaliser cet investissement”, indique Jean-Michel Fabre. Les sirènes de la RFID, sa traçabilité totale et son potentiel marketing feront les choses…