Dans le cadre de son programme PepsiCo Positive, le groupe entend placer l’agriculture au cœur de sa feuille de route 2030 en soutenant la mise en place de pratiques agricoles régénératrices sur plus de 2,8 milliards d’hectares (soit l’équivalent de son empreinte agricole). L’entreprise estime que cet effort permettra d’éliminer au moins 3 millions de tonnes d’émissions de gaz à effet de serre d’ici dix ans. PepsiCo va continuer à collaborer avec des agriculteurs dans 60 pays pour les soutenir dans l’adoption de pratiques ayant un impact positif sur les sols. Selon l’entreprise, en Europe, l’agriculture de précision jouera un rôle complémentaire et déterminant sur le sujet. Elle fournira des mesures qui encourageront les agriculteurs à se développer tout en utilisant moins de ressources naturelles. Avec la marque Quaker, PepsiCo a créé l’initiative Opti-Oat, qui s’appuie sur plus d’un million de points de données pour aider les agriculteurs à cultiver une « avoine parfaite », c’est-à-dire à la fois productive et durable. Autre exemple : celui des cultures de pommes de terre qui s’appuient sur la technologie iCrop, utilisée en Europe. Celle-ci permet de comprendre les performances des cultures et de déterminer la quantité appropriée d’eau et d’engrais à utiliser. Au Royaume-Uni, la marque de chips Walkers (sous le nom de Lay’s en France) a récemment mis en place un programme de recyclage des pommes de terre. Les pelures servent à fabriquer un engrais riche en nutriments à faibles émissions de carbone. En test cette année au Royaume-Uni, la technique sera déployée en Europe à partir de l’an prochain.
Parmi les autres engagements de son programme, le groupe entend améliorer les revenus de plus de 250 000 personnes de sa chaîne d’approvisionnement agricole et utiliser 100% de matières premières issues de sources durables, aussi bien pour ses cultures directes (pommes de terre, maïs, avoine, oranges), que pour les cultures essentielles de ses fournisseurs, comme les huiles végétales et les céréales.