Alors que le critère de prix devient prédominant, les soldes et opérations commerciales on line devraient avoir un impact majeur sur les pratiques d’achat avant Noël. C’est ce qui ressort des résultats français de la 5e édition du baromètre Future Consumer Index publiée par EY, issus d’un sondage auprès d’un panel représentatif de 1 000 personnes réalisé en octobre 2020, avant le reconfinement. Cette édition s’inscrit dans une enquête internationale faite dans 20 pays.
Les attentes exprimées après le 1er confinement, en faveur de produits locaux et respectueux de l’environnement, laissent place à des considérations plus pratiques et moins altruistes : le prix et la recherche d’économies s’imposent dans les choix de consommation. Sur la période des fêtes, les soldes et événements commerciaux – à commencer par le Black Friday – devraient concentrer une grande partie des achats.
A un rythme plus mesuré qu’ailleurs, le online progresse encore au détriment de la boutique : pour les promotions, il est désormais le canal préféré de près d’un Français sur deux (48 %).
Les grands enseignements de l’étude :
. Trois quarts des Français interrogés sont préoccupés par des enjeux personnels : prix bas, santé, qualité des produits achetés… Seulement un quart (25 %) est motivé par des enjeux sociétaux ou écologiques. En juillet, la proportion était respectivement de 69 % contre 31 %.
. 55 % des Français vont tenter d’économiser plus que par le passé, une tendance équivalente à la vague de juillet.
. 35 % des Français font du prix leur premier critère d’achat (+2 pts par rapport à juillet), devant la santé (27 % ; +2 pts également).
. 72 % des Français comptent participer aux soldes et aux autres événements commerciaux, 71 % prévoient de reporter leurs achats pour cela.
« Marqués par une crise économique, les Français évoluent vers une consommation plus pragmatique donnant la part belle au prix des produits par rapport aux attentes d’ordre écologique ou sociétal que la crise avait fait naître. En contrepartie, ils semblent admettre que les marques doivent également favoriser leurs intérêts et soutenir leur profitabilité, probablement pour maintenir les emplois », commente Pierre Santamaria, directeur associé EY.