Près de 5 milliards d’euros et 50 000 emplois perdus chaque année : c’est le triste record enregistré par le secteur des produits de beauté et des soins personnels en raison de la contrefaçon, selon un rapport de l’Office de l’harmonisation dans le marché intérieur (OHMI). Dans l’ensemble de l’Union européenne, les ventes de parfums, de produits de maquillage et de produits de soins personnels contrefaisants, tels que la crème de protection solaire et le shampooing, font perdre chaque année aux fabricants, aux détaillants et aux distributeurs légitimes 4,7 milliards d’euros. Soit 7,8% du total des ventes dans le secteur des produits de beauté et soins personnels en Europe.
80 000 emplois détruits
Ce rapport met également en évidence que lorsque les répercussions sur les fournisseurs sont prises en compte, la contrefaçon représente 9,5 milliards d’euros de pertes des ventes pour les entreprises légitimes du secteur, ce qui équivaut à quelque 80 000 emplois perdus au sein de l’Union européenne. Elle engendre, par ailleurs, une perte de 1,7 milliards de recettes publiques, correspondant au non paiement de l’impôt sur le revenu, des contributions sociales et de la TVA par les fabricants et vendeurs de produits contrefaisants.
En France, principal fabricant de produits de beauté et de soins personnels, avec un tiers de la production européenne, la perte annuelle représente 7,6% des ventes directes du secteur, sit 820 millions d’euros. "Il s’agit du deuxième effet le plus important dans l’Union européenne, sans compter les conséquences sur les exportations, qui représentent la moitié de la production française", rappelle l’OHMI.
80 000 emplois détruits
Ce rapport met également en évidence que lorsque les répercussions sur les fournisseurs sont prises en compte, la contrefaçon représente 9,5 milliards d’euros de pertes des ventes pour les entreprises légitimes du secteur, ce qui équivaut à quelque 80 000 emplois perdus au sein de l’Union européenne. Elle engendre, par ailleurs, une perte de 1,7 milliards de recettes publiques, correspondant au non paiement de l’impôt sur le revenu, des contributions sociales et de la TVA par les fabricants et vendeurs de produits contrefaisants.
En France, principal fabricant de produits de beauté et de soins personnels, avec un tiers de la production européenne, la perte annuelle représente 7,6% des ventes directes du secteur, sit 820 millions d’euros. "Il s’agit du deuxième effet le plus important dans l’Union européenne, sans compter les conséquences sur les exportations, qui représentent la moitié de la production française", rappelle l’OHMI.