2013 ne sera pas meilleure que 2012. L’activité dans le commerce reste pénalisée par la contraction de l’investissement des entreprises et le faible dynamisme de la demande des ménages, observe l’Insee. Dans le commerce de détail, les ventes se replient de 0,7%, à 489 milliards d’euros, toute taxes comprises, après avoir accusé un recul de 0,5% en 2012. Comme les années précédentes, les ventes restent plus dynamiques dans le secteur non alimentaire (à + 0,2%) que dans l’alimentaire (-1,5%). Les produits surgelés connaissent la plus forte baisse, à 3,1%, pâtissant de la désaffection des ménages pour les plats cuisinés à base de viande, suite au scandale de la viande de cheval qui a éclaté en janvier 2013. Les ventes des petites surfaces d’alimentation générale résistent mieux (à -0,4% pour les magasins d’alimentation générale et -0,8% pour les supérettes) que les grandes surfaces d’alimentation générale, dont le volume d’activité est orienté à la baisse, à -1,5%.
Les prix restent stables
Fait notable : l’année 2013 est marquée par un net ralentissement des prix de vente au détail. Après une progression d’environ 2% en 2011 et 2012, ils restent quasiment stables en 2013. Dans les grandes surfaces, cependant, les prix de vente fléchissent, en particulier sous l’effet du reflux des prix des carburants : ils ne soutiennent plus les ventes en valeur, comme cela avait été le cas en 2012. Quant à l’emploi salarié dans les secteurs commerciaux, il diminue, à – 0,4%, entre fin 2012 et fin 2013, avec la même amplitude que dans l’ensemble des secteurs principalement marchands. Toutefois, les effectifs salariés restent orientés à la hausse dans le commerce de détail, à +0,4%.