Les entreprises des produits de grande consommation (PGC) ne savent pas suffisamment tirer profit de l’analyse prédictive des données. Selon une récente étude publiée par Accenture, "Building an Analytics-Driven Organization", plus de la moitié des cadres dirigeants d’entreprises de PGC (54%) affirment avoir défini une stratégie en matière d’analyse des données. En revanche, ils ne sont que 9% à l’avoir mise en oeuvre dans son intégralité et 15% admettent ne l’avoir exécutée que partiellement au sein des différentes zones géographiques dans lesquelles leur entreprise est présente. En outre, 40% des cadres dirigeants interrogés concèdent n’avoir défini qu’en partie leur stratégie analytique et 14% affirment ne l’avoir pas mise en oeuvre.
"La majorité des entreprises des PGC n’ont pas encore réussi à inscrire l’analytique au coeur de leur processus décisionnel, se privant ainsi d’un levier pour améliorer l’expérience client et dégager un avantage commercial", indique Accenture. L’étude fait ainsi apparaître un décalage entre la manière dont les cadres dirigeants d’entreprises de PGC perçoivent la maturité de leur organisation dans le domaine de l’analyse prédictive de données et les efforts réellement investis. Bien que 47% des responsables interrogés qualifient leur entreprise d’acteur en pointe en matière d’analytique ou estiment "l’analytique ancrée dans l’organisation", nombre d’entre elles mettent davantage l’accent sur la compilation de données que sur leur exploitation à des fins prédictives. Près du tiers (32%) des répondants admettent que leurs équipes se consacrent essentiellement à la gestion des Big Data…Et ils ne sont que 9% à avoir fait de l’analyse prédictive une priorité !
pourtant, selon Eric Mestre, directeur exécutif en charge du secteur des biens de grande consommation et du luxe pour Accenture France :" C’est en inscrivant l’analytique au coeur de leur processus décisionnel que les entreprises de PGC pourront véritablement rentabiliser leurs investissements et gagner en efficacité, rapidité, souplesse et rentabilité". Autre constat : de nombreux cadres dirigeants se focalisent davantage sur la technologie plutôt que sur les compétences pour développer leurs capacités analytiques. 55% d’entre eux placent même le critère compétences-talent au dernier range de leurs priorités. Et si trois quarts des répondants (73%) affirment recruter activement des spécialistes de l’analytique, beaucoup admettent n’avoir toujours pas défini précisément leurs besoins dans ce domaine.
Articles liés
Aucun article lié