Trois dirigeants d’Ikea France dont son pdg, Stefan Vanoverbeke, ont été mis en examen mardi 19 novembre à Versailles, dans le cadre de l’enquête sur les soupçons d’espionnage de salariés et de clients qui vise l’enseigne suédoise. Les directeurs général et financier de la branche France avaient déjà été entendus par la police judiciaire de Versailles. Ikea France, en tant que personne morale a également été mise en examen : l’entreprise doit verser 500 000 euros de caution pour garantir une éventuelle indemnisation des parties civiles.
Soutien du groupe
Dans un communiqué, le directeur Europe du Sud et de l’Est d’Ikea, Roberto Monti, a fait part de son soutien en réaffirmant sa confiance dans le management français et rappelé, au passage "qu’Ikea coopère avec la justice depuis le printemps 2012". Suite à des révélations parues dans la presse, en février 2012, portant sur des pratiques de surveillances au sein d’Ikea France, le groupe fait l’objet d’une enquête pour soupçon d’espionnage. Au printemps 2012, Ikea France a dénoncé ces "pratiques regrettables, contraires à ses valeurs et standards éthiques" puis annoncé de départ de quatre de ses dirigeants, avant de refondre sa gouvernance et publier une nouvelle charte éthique adaptée à la France. Une dizaine de personnes ont été mises en examen, dans le cadre de ce dossier et de nombreuses perquisitions ont eu lieu dans des enseignes du groupe.
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