Ni une, ni deux, la réponse de Michel-Edouard Leclerc au magazine Le Point ne se sera pas fait attendre longtemps. Le lendemain de la parution du numéro consacré à Ceux qui cassent la France selon #Le point,le patron des magasins E.leclerc qui figure en Une sous le nom d’"étrangleur des PME" a publié sur son blog un post intitulé : "Pour qui roule Le Point ?".
En substance, MEL dénonce les méthodes de "bashing" familières au magazine, ainsi qu’une "presse paresseuse" et "de parti-pris" qui s’accomoderait du cliché des distributeurs étouffant les fournisseurs pour offrir des prix plus bas aux consommateurs. Et gagner de la marge au passage. Des propos qui, selon ce dernier, font étrangement écho aux déclarations de plusieurs associations d’industriels de l’agro-alimentaire, l’Ania en tête, qui ont récemment dénoncé, dans un communiqué les pratiques "scandaleuses" de la grande distribution envers leurs fournisseurs lors des négociations commerciales.
"Ca fait grincer des dents"
Pour sa défense, MEL rappelle la mise en place de son plan PME, un programme d’accords en trois volets répondant aux problématiques énoncées par les PME partenaires de l’enseigne et selon lequel les Centres E.Leclerc déclarent s’engager à accepter les augmentations de tarifs justifiées par les hausses des matières premières. "Nous les prendrons à notre charge et ferons tout pour ne pas les répercuter dans les prix de vente aux consommateurs", écrivait MEL sur son blog, le 6 décembre dernier.
Une ligne de conduite à laquelle le distributeur n’a, en effet, pas dérogé lors de ses négociations, puisqu’il affirme avoir rejeté les hausses tarifaires jugées "déraisonnables". "Bien sûr, on en a refusé beaucoup, ça fait grincer des dents, normal, mais c’est le job (…). Alors oui, j’assume", déclare celui qui se proclame "défenseur du pouvoir d’achat". Selon TNS Sofres, l’enseigne E.Leclerc, continue de bénéficier de la meilleure image-prix auprès des consommateurs en 2012 .
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