Près de 3 millions d’euros investis en 2011. Tels sont les résultats enregistrés sur le marché de l’investissement des commerces en France, selon l’étude réalisée par Jones Lang Lasalle. Des résultats qui, selon le conseil en immobilier d’entreprise, ont été dynamisés par la disparition de l’avantage fiscal lié à l’article 210-E.
En 2012, après un premier trimestre relativement calme (155 millions d’euros), Jones Lang Lasalle estime que les prochains mois sevraient se révéler beaucoup plus dynamiques avec "l’annonce d’une certain nombre de transactions significatives et, notamment, de gros sujets "prime" ou autres "trophy asset".
De manière générale, l’investissement en commerce est caractérisé, en ce début d’année, par un marché à double vitesse. "Malgré l’abondance de produits, les investisseurs restent vigilants et se mobilisent pour des actifs "primés sécurisés au détriment d’actifs jugés plus secondaires". Ils restent donc attentifs à la localisation, au taux d’effort ainsi qu’aux valeurs locatives supportées par les enseignes.
D’autre part, même si les investisseurs domestiques restent majoritaires, le marché français reste très prisé des investisseurs internationaux.
Enfin, et dans ce contexte, Jones Lang Lasalle indique que les taux de rendement "prime" ont tendance à se stabiliser. "On peut toutefois noter une compression récente des taux pour certains actifs emblématiques en pieds d’immeubles entre 4,25 et 4,50".