Rien ne va plus chez Doux. En pleine crise financière, le leader européen de la volaille vient de débarquer son directeur général, Guy Ordi, aux commandes du groupe depuis 2003, lors d’un comité central d’entreprise organisé à Châteaulin (Finsitère) en mai dernier. C’est Jean-Charles Doux, le fils de l’actuel PDG et actionnaire à 80% du groupe Charles Doux, qui prend désormais la tête du groupe, au poste de directeur général délégué, après avoir dirigé la filiale Père Dodu.
Gestion familiale
Cette reprise en main du groupe par la famille Doux a reçu l’approbation des quatre principaux syndicats du groupe présents ce jour-là. "On repart sur de bonnes bases", a ainsi déclaré Raymond Gouiffès, délégué syndical central CGT à l’AFP, jugeant "rassurante" l’arrivée du fils de Charles Doux à la barre. Numéro 5 mondial à l’exportation, Doux emploie 3 400 personnes en France (10 000 au total) et accuse, selon la CGT, une dette globale de 437 M€.
Vers un plan social ?
Le producteur du Père Dodu est au bord du bilan et le sort du n°1 européen de la volaille devrait être tranché cette semaine : recapitalisation ou dépôt de bilan. Pour l’heure, la direction n’a pas encore déclaré la cessation des paiements. En vue : trouver un accord avec son principal créancier, Barclays.
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