Peu de marchés peuvent se targuer de connaître d’aussi belles performances, et ce, sur l’ensemble des catégories. La crise sanitaire a joué un rôle important dans ces résultats. Mais pas seulement.
Par Sidonie Wathier
Les points forts
► Covid-19 Les ventes de PEHM ont bondi de +40 % pendant le confinement
► Marché Les acteurs multiplient le nombre de références
► Huile d’olives Bio et premium plébiscités
À chaque voyage, les Français rapportent des souvenirs de leurs vacances. Une manière de prolonger le plaisir jusqu’à la maison. Sans surprise, les épices en font partie. Souvent peu coûteuses, faciles à transporter, elles nourrissent les récits d’ailleurs lors de dîners entre amis
ou en famille alors qu’elles ont été dénichées sur un marché improbable ou dans une échoppe de village. “Plus ouverts, les consommateurs, et plus particulièrement les trentenaires et les quadras, n’hésitent plus à les utiliser au quotidien”, remarque Erwann de Kerros, fondateur de Terre Exotique. L’intérêt des Français pour la cuisine n’est pas nouveau, certes, mais il s’accompagne désormais de la volonté d’essayer des recettes plus originales ou exotiques, histoire de pimenter leurs repas. Confirmant cet engouement, la catégorie des herbes et mélanges enregistre une hausse de +8 % des ventes en valeur et 8,9 % en volume (source IRI CAM mai 2020). “Il est intéressant de constater que la répartition est homogène entre les poivres, les herbes et les épices”, relève Bertrand Dufour, dirigeant de Fuchs. Le deuxième segment du marché des condiments, en termes de chiffre d’affaires, n’en finit pas d’évoluer. Les intervenants qui étaient en 
