Si le marché est dynamique, et évolue vers une plus grande naturalité pour le shopper en quête de produits SANS, la hausse des matières premières risque d’en modifier les contours… Par Frédérique Guénot
A retenir: des produits toujours plus “cleans”, mais un marché qui risque de se contracter
“La catégorie des huiles sort d’une année 2020 exceptionnelle et conserve, en 2021, un niveau de ventes supérieur à celui de 2019. Le marché est en croissance de CA de +6,9 % à 2 ans et de +4,7 % en volume (1)”, affirme Anne-Sophie Jestin, consultante IRI. Sur les huiles d’olive (53,9 % du CA des huiles), la dynamique reste positive malgré la concurrence. Elles ont progressé de +9,8 % en valeur à 2 ans, pendant que l’huile de tournesol a grimpé à +5,8 % et l’huile de friture à +11,7 %. “30 % du CA de l’huile d’olive est réalisé par le bio, Carapelli étant le numéro 1 avec sa “Bio Classico”, 3e référence la plus vendue des PGC et élue Saveur de l’année 2022”, rappelle Domitille Monard, marketing Manager France chez Carapelli. Aujourd’hui, “le marché est dominé par les MDD qui représentent 40 % du CA, le groupe Avril (Lesieur, Puget et l’Italien Costa d’Oro) qui pèse 30 %, suivi de Carapelli, Tramier Borges, Terra Delyssa et Cauvin”, poursuit Karine Voinchet, directrice Marketing de la marque Cauvin.
Des croissances inégales par segment
Le bio (20 % des ventes en valeur) recule en raison de plusieurs facteurs : un contenant peu ou pas recyclable, un produit pas toujours local, un manque de bienfaits nutritionnels… Reste que l’appellation Bio est