Pour relever et apporter toujours plus de nouvelles saveurs dans leurs recettes préférées, les Français apprécient les condiments. Pour s’inspirer, ils suivent les tendances culinaires et restent vigilants quant à la provenance des ingrédients, tout en préservant leur pouvoir d’achat. Par Sidonie Wathier
A retenir: le Made in France fait recette; des mélanges de plus en plus valorisés
Une pincée de sel, quelques grains de poivre noir, un mélange d’épices, un filet d’huile d’olive. Les condiments sont indispensables pour les amateurs de bonne chère. Pourtant, après deux années de ventes en croissance, le marché stagne, voire régresse selon les catégories. Le poivre connaît, par exemple, une forte baisse. Sa consommation reste liée à la viande et les Français étant de plus en plus flexitariens, en achètent beaucoup moins souvent. Le marché du condiment et des assaisonnements a ainsi enregistré une baisse de -0,7 % en valeur pour atteindre un chiffre d’affaires de 2,34 milliards d’euros (source IRI CAM P7). “Les segments des poivres, herbes, épices et mélanges secs affichent un recul depuis l’an dernier mais nous notons une amélioration à court terme. En juillet, la baisse n’a été “que” de -1 %, commente Aziza Khalil, responsable marketing pour la marque Ducros. Malgré ce recul, nous restons sur une catégorie très dynamique qui continue à enregistrer une croissance des ventes valeur par rapport à 2019. Le niveau de pénétration a atteint un niveau record de 80 % et, aujourd’hui, le marché a conservé une partie de ses nouveaux acheteurs recrutés pendant le Covid”.
Vive la cuisine du monde
Si les herbes classiques comme le thym ou le romarin restent des valeurs sûres dans la cuisine