Avec un chiffre d’affaires de 156 milliards d’euros, soit 4,7 milliards d’euros de plus qu’en 2017, le Commerce Coopératif et Associé se porte mieux que jamais. Il représente 30 % du commerce de détail en France et 7 % du PIB français, révèle la FCA. En France, plus 30 000 entrepreneurs ont fait le choix de cette forme de commerce.
Avec une croissance de son activité de 3,1 % sur l’année écoulée 2018, cette forme de commerce prouve années après années sa résilience, sa modernité, son efficacité et surtout sa justesse par rapport à l’environnement dont nos entrepreneurs indépendants ont besoin pour se développer. Dans ce contexte dynamique, les prévisions de développement pour 2019 se poursuivent avec des estimations de nouveaux points de vente de près de 1000 unités qui viendront renforcer les 49 880 points de vente déjà existants.
Le Commerce Coopératif et Associé est présent dans 30 secteurs d’activité. Le secteur alimentaire est un marché mature qui s’accroît néanmoins de 2,3 % en 2018. Quant au secteur non alimentaire, celui-ci a progressé de 7 % avec des secteurs en surperformance tels que l’optique avec +4,7 % de croissance, le sport avec +5 % ou encore l’aménagement de la maison avec +14% de croissance.
Accompagner la transmission d’entreprises
2300 transmissions d’entreprise ont eu lieu en 2018 contre 1002 en 2016. Il est prévu que ce chiffre augmente. Principale cause ? La pyramide des âges. En effet, le départ à la retraite représente 39 % des cas de cessions. L’enjeu, pour les commerçants associés, est ainsi double : faire en sorte que le point de vente cédé reste dans le réseau et s’assurer que la transmission soit un succès pour le repreneur, qui dans 41 % des cas est un salarié (soit du réseau à 16 % soit du secteur à 8 %). Pour cela, un accompagnement des groupements est nécessaire, notamment à travers de la formation à la gestion d’entreprise, une aide au financement, et des conseils juridiques, etc.
« La loi de finances 2019 a clarifié et pérennisé le pacte Dutreil, incitation fiscale à la succession du point de vente aux héritiers. C’est un signal fort de stabilité et d’écoute adressé aux entrepreneurs soucieux de l’avenir de leurs exploitations. La Fédération du Commerce Coopératif et Associé est depuis toujours aux cotés de ses adhérents. A l’occasion des présidentielles, lors de la loi PACTE et de la loi de finances 2019, nos demandes ont été claires : pérenniser le pacte Dutreil, incitation fiscale à la succession du point de vente aux salariés, et créer un pacte ascenseur social pour les cessions aux salariés » explique Eric Plat, Président de la Fédération du Commerce Coopératif et Associé (FCA).
*: Insee, Banque de France