Si le chiffre d’affaires opérationnel du groupe Bel (La vache qui rit, Kiri, Babybel, Leerdammer, Boursin…) est en hausse de 4,5% à 2 527 M€ en 2011, le résultat opérationnel et le résultat net part du groupe enregistrent, eux, une chute à deux chiffres. Soit, respectivement, -12,5% et – 17,4 %. Des résultats affectés par la forte hausse du prix des matières premières et par l’instabilité géopolitique de certaines zones géographiques où est implanté le groupe. "Les ajustements tarifaires mis en oeuvre et toutes les mesures engagées afin d’améliorer l’efficacité des opérations n’ont pas suffi à couvrir totalement les effets négatifs de ces événements, en particulier dans les marchés touchés par les conséquences du printemps arabe", indique le groupe dans un communiqué. Cela dit, la structure financière du spécialiste des fromages de marque s’est renforcée sur l’exercice : les capitaux propres s’établissent à 1044 M€ (contre 1009 M€ en 2010) et la dette financière nette a été ramenée à 194 M€ en fin de période, soit un désendettement net de 46 M€.
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