
Les solutions d’encaissement, matériels et logiciels confondus, connaissent une transformation majeure, portée par la montée en puissance des systèmes Android, la modularité des matériels et l’intégration croissante de l’intelligence artificielle. L’objectif est de fournir des expériences fluides, mobiles et sécurisées, tout en répondant aux nouvelles attentes des consommateurs. Par Jean-Bernard Gallois
« Le véritable changement n’est plus technologique, mais se situe dans les cas d’usage », analyse Fabrice Rolland, directeur général délégué de FEC France, résumant le sentiment des acteurs du marché. Présent en France depuis 2007, FEC (Firich Enterprises Co.), constructeur taïwanais de solutions d’encaissement, poursuit son évolution en misant sur la modularité, l’expérience utilisateur et la mobilité. Historiquement centré sur les caisses fixes Windows, le constructeur voit désormais Android gagner du terrain, notamment sous l’impulsion des éditeurs et des nouvelles attentes en magasin. « Le point de vente est devenu un point de service : les enseignes veulent des solutions plus mobiles, plus fluides et plus interactives, y compris dans le paiement », poursuit-il. FEC développe des équipements capables d’évoluer avec les usages : tablettes transformables en caisses fixes, modules embarquant des lecteurs radiofréquence, lecteurs optiques ou NFC, et même des TPV prêts pour le softPOS et les paiements mobiles (WeChat, Tap to Pay, etc.). Sur le plan matériel, FEC garde une approche industrielle sur mesure : architecture modulaire, SAV assuré en interne, gamme Android/Windows croisée comme dans sa gamme X. Dernière innovation dévoilée à la NRF Europe, en septembre dernier : une tablette Android avec batterie extractible, adaptée aux usages nomades et fixes, sans contrainte de recharge constante. Innervant tout le retail, l’intelligence artificielle ouvre des perspectives nouvelles, de la reconnaissance faciale à la vocalisation des opérations en caisse. « Un TPV de demain devra peut-être intégrer d’office caméra et micro pour accompagner l’utilisateur avec des tutoriels ou détecter des anomalies », imagine Fabrice Rolland.
Écrans tactiles adaptables en taille Pionnier des écrans tactiles, Elo continue d’innover en misant sur la modularité, la compacité et cette montée en puissance de l’écosystème Android dans le retail. « Nous concevons des solutions à la fois robustes et flexibles pour s’adapter aux différents environnements, du magasin non alimentaire à la restauration », explique Sébastien Ninaud, directeur des ventes pour l’Europe du Sud. Le groupe américain – récemment entré dans une phase d’acquisition par Zebra Technologies – réalise la majorité de son chiffre d’affaires sur les écrans tactiles, qu’il fabrique directement dans ses usines en Asie. Le reste repose sur des écrans tout-en-un fixes ou mobiles (de taille variable, de 5,5 à 10 pouces), compatibles Windows, Linux ou Android. En France, des enseignes comme Auchan, Décathlon, Leroy Merlin ou Cultura utilisent les solutions Elo pour le terminal point de vente comme pour l’affichage






