Le groupe Aoste a établi un projet pilote avec une coopérative française et 13 éleveurs engagés afin de transformer les élevages en France. La marque Cochonou présente le premier produit issu de cette collaboration avec les éleveurs qui ont travaillé dans le cadre des objectifs AGIR.
Afin de réduire leur empreinte carbone et lutter contre le réchauffement climatique à leur échelle, le groupe Aoste travaille sur les principales sources de carbone, l’alimentation des porcs et les excréments, qui représentent 80% des émissions sur les exploitations.
Pour répondre à cette ambition, ce projet pilote co-construit et réalisé avec 13 éleveurs a instauré la fabrication d’aliments à la ferme et sur certaines exploitations de la méthanisation depuis un an. À ce jour, et dans le cadre de ce projet, 100% des aliments sont fabriqués à la ferme, avec au moins 50% des aliments cultivés directement sur la ferme.
De plus, les éleveurs bénéficient d’un revenu sécurisé en fonction du coût de revient de l’exploitation, depuis septembre 2021, afin d’accompagner la mise en application de ces bonnes pratiques dans leur élevage. Cette collaboration financière a également pour objectif de réinvestir sur le long terme pour continuer à rechercher et à adopter des pratiques agricoles porcines responsables.
La « Courbe Cochonou », un produit coconstruit
La saucisse traditionnelle “la courbe Cochonou” sans conservateur est le premier produit issu de cette filière co-construite avec la coopérative agricole française et ses éleveurs engagés. Une première étape pour étudier, travailler et pérenniser de nouvelles pratiques agricoles.
Ces engagements impliquent un enjeu de transparence sur cette chaîne de production, c’est pourquoi l’emballage de La Courbe Cochonou intègre désormais un QR code, permettant aux consommateurs un accès ouvert aux données concernant l’origine et la traçabilité du produit. Le groupe Aoste travaille ainsi une offre alliant plaisir gustatif et engagements, qui s’inscrit dans son programme AGIR en oeuvrant pour le zéro carbone d’ici 2040, mais aussi le 100% territoires responsables pour le bien-vivre local.