La RFID continue sa progression dans le secteur de la distribution. Fortement présente en boucle fermée, elle gagne du terrain en boucle ouverte avec des avantages indéniables apportés en termes d’inventaire, de réassort, de localisation des produits en magasin. Mais son prochain défi sera assurément de fournir de la donnée.
Par Sylvie Druart
Les points forts: Technologie et optimisation de données
Avec la crise sanitaire, les cartes semblent rebattues dans le domaine de la RFID. “Des projets RFID dans le retail, il en existe toujours. Avec le confinement, les priorités peuvent être revues, mais certains retailers, notamment dans le domaine du textile, poursuivent leurs recherches et cherchent à mettre en place des projets RFID”, annonce Élie Mura, directeur Retail France chez Zebra Technologies. “Dans le retail, nous le voyons bien en ce moment, la Covid-19 a mis un gros frein sur les investissements, notamment d’infrastructures, en RFID qui représente le plus gros coût en magasin”, relativise, cependant, Anne-Françoise Ribot, responsable marketing de Toshiba GCS. En tout état de cause, le coronavirus aura mis en exergue une pratique qui pourrait être durable et favorable à la RFID : le sans contact. “Nous pouvons ainsi imaginer que le sans contact appliqué au produit peut aussi offrir des perspectives assez intéressantes. Ce mythe perdure. Cette notion de sans contact est ainsi en train d’émerger dans le commerce en général”, remarque Xavier Barras, directeur des opérations de GS1 France. “Quand vous manipulez les puces et les tags dans un convoyeur, vous n’avez pas besoin de prendre les articles de façon manuelle. Les risques de toucher le produit potentiellement infecté existent moins dans une chaîne automatisée comme la RFID”, poursuit Jean-Claude Horville, directeur de BCS (barres-codes services) chez Toshiba FIS.
Au service de la logistique
En boucle fermée, la RFID continue de gagner du terrain. Les organisations comme les technologies progressent, notamment en logistique