PLV, ILV et impression numérique guident le shopper tout au long de son parcours d’achat. Avec la crise sanitaire, ces outils deviennent encore plus essentiels pour permettre au client d’optimiser le temps passé en magasin, tout en gardant leur fonction majeure : mettre en valeur le produit et le sublimer. En parallèle, ils gagnent en recyclabilité.
Par Sylvie Druart
Les points forts: la recyclabilité et l’écoconception dirigent le marché
“L’année 2020 a été particulière et nous avons dû nous adapter aux nouvelles contraintes comme tout le monde. Aujourd’hui, la PLV a encore plus de sens parce que, malgré tout, nous avons tous envie d’aller en magasin”, souligne Florian Delpierre, président fondateur d’Iconomédia. Mieux s’organiser en point de vente en temps de contrainte a également été une des priorités. “Les commerces alimentaires ont continué à tourner. Les marques, quant à elles, devaient être vues très rapidement en regard du premier confinement où les temps de courses étaient réduits”, poursuit-il. Une information disponible, clairement et immédiatement, tout en laissant le shopper découvrir de nouvelles choses en magasin : tel était alors le mot d’ordre… “Un important effort a été effectué par les marques leaders des PGC qui gèrent bien ces aspects, comme Unilever, L’Oréal, Coca-Cola, Ferrero”, admet-il. Car le but de la PLV, de l’ILV et de l’impression numérique, quel que soit le contexte, reste d’apporter de la visibilité au
produit. “Il s’agit de se différencier et de marquer leur emplacement. À chacun de trouver ensuite le support qui convient”, note Delphine Jamet, PDG de Jamet. Ainsi, sur les deux dernières années, les cadres linéaires, de toutes les formes, ont gagné du terrain dans les rayons. “Marquer l’emplacement de la marque et de ses produits est un phénomène grandissant. De la même manière, les stop étiquettes prix, installés autour des étiquettes numériques et signalant un produit d’entrée de gamme, connaissent un réel engouement en point de vente”, ajoute-t-elle. L’habillage de la tablette est encore un autre moyen pour les distributeurs, comme pour les marques, de valoriser le produit. Mais en tout état de cause, la PLV doit s’adapter au produit et au message qu’il véhicule. “Nous avons eu des demandes pour des PLV d’aspect naturel, avec un effet kraft en impression. D’une façon générale, la solution proposée doit être plus naturelle, c’est-à-dire sans additif, sans chlore… Et la PLV doit le faire savoir…”, commente Marion Caillard, directrice RSE de Médiaperformances. Et comme dans beaucoup de domaines, la PLV suit les tendances actuelles, la proximité et le local en premier lieu. “La contradiction est profonde entre d’une part, les gens inquiets qui ont cherché