Le meuble froid remplit moult fonctions : outre la conservation des produits dont il assure la pleine fraîcheur et leur parfaite mise en valeur, il doit également être performant énergétiquement et économiquement parlant, tout en répondant à toutes les réglementations tant européennes que nationales.
Par Sylvie Druart
Les points forts
► Réglementations Européennes et nationales
► Performances Techniques et opérationnelles
► Marketing Un rôle important
“Le froid est indispensable, nous le vivons chaque jour. La crise que nous traversons l’a encore plus montré avec cette évolution de la consommation, les variations et les fluctuations des achats en GMS dans tous les formats, de la livraison à domicile, etc. Dans ce contexte, le meuble de vente est un élément majeur car il permet, en tout premier lieu, de conserver ces produits à la bonne température et donc, de limiter les pertes alimentaires”, constate Gérald Cavalier, président du Cemafroid. Mais le froid a également un impact environnemental : “C’est un équilibre entre ce que cela permet de sauver
d’un point de vue environnemental et ce que cela coûte d’un point de vue environnemental. Tous les professionnels, quels qu’ils soient dans la chaîne, doivent veiller à ce que ce poids soit le plus léger possible, nul, voire positif pour certaines applications”, continue-t-il. La réduction du poids environnemental passe également et naturellement par les économies d’énergie. En effet, “l’énergie va coûter de plus en plus cher. En France, nous avons la chance de bénéficier de tarifs énergétiques encore relativement moyens. Dans d’autres pays, comme en Italie, l’énergie est beaucoup plus chère qu’en France et la recherche de mobiliers efficients avec une énergie faible ou moyenne s’avère très importante”, développe Cécile Marty, Trade Marketing Manager chez Epta France. Le défi de la performance énergétique, lancé depuis belle lurette, reste donc inéluctable. Tout d’abord parce que le froid représente une part non négligeable des charges du magasin, estimée à environ la moitié en fonction des magasins et de leur configuration. “Dans sa durée de vie, le meuble va consommer à peu près 5 à 10 fois plus d’électricité en euro qu’il n’a coûté en investissement. L’investissement va être de moins de 20 % par rapport au fonctionnement et les 80 % restants vont s’étalonner sur une durée de 10 ans”, complète Gérald Cavalier. Mais également parce que 20 % de l‘électricité mondiale est consommée par des équipements frigorifiques et l’effet des fluides frigorigènes (source Cemafroid). Au final, outre la consommation énergétique d’un magasin et les kilowatts qui sont dépensés, il s’agit de penser globalement à l’investissement dans des centrales frigorifiques, le TCO ou le Total cost of ownership, le coût complet d’utilisation. “La recherche du meilleur TCO s’inscrit ainsi tout à fait