Passage obligé, la ligne de caisse est le dernier point de contact humain dans le magasin. Imprimantes, cash management, meubles de caisses, s’adaptent pour répondre aux attentes et besoins des consommateurs en termes de rapidité, service, qualité. Pour un parcours client sans faille. Par Sylvie Druart
Les points forts: les tickets de caisse en suspens, et une démocratisation du cash management
La crise sanitaire aura eu de nombreux effets, parfois inattendus, sur l’activité des entreprises. Ainsi, le secteur de l’impression a su évoluer et s’adapter aux nouvelles donnes du marché. “Dans les cuisines, les imprimantes doivent être plus résistantes. Le confinement et le Covid ont fait exploser ou ont exacerbé certaines pratiques dans la restauration, comme le click and collect et la livraison à domicile”, souligne Christophe Boulch, responsable du département Business System pour Epson France. Pour répondre à ces nouveaux besoins, l’entreprise a ainsi lancé une gamme d’imprimantes pour tickets autocollants à placer sur le colis ou sachet à emporter. De son côté, Citizen propose également l’impression d’étiquettes de réexpédition, par exemple pour les magasins devenus centres d’expédition ou encore points de collecte… Et pour répondre aux besoins en matière de sécurité sanitaire, Citizen a mis sur le marché un boîtier antimicrobien dont les points de contact ont été réduits au maximum : minimisation du nombre de touches, enveloppe antibactérienne qui empêche la prolifération des germes et protège les imprimantes contre leur prolifération. “Aujourd’hui, les imprimantes points de vente, que ce soit en franchise, en boutique ou en supermarché, sont manipulées par différents hôtes et hôtesses de caisse tout au long de la journée. C’est une source possible de contamination”, justifie Noury Saci, directeur commercial de Citizen France.
À imprimer ?
Outre les tendances sanitaires, les imprimantes suivent en parallèle, les réglementations. “Il existe des contraintes nouvelles et futures, des régulations comme le décret relatif à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire. Ce dernier prévoit qu’à partir de janvier 2023, l’impression et la distribution d’un reçu ne sera plus systématique, mais seulement à la demande du client”, explique-t-il. Des grandes chaînes de distribution se sont déjà mises en ordre de bataille, en anticipant la mesure sur leur ligne de caisse et en demandant à leurs clients s’ils désirent ou non l’impression de leur ticket. Il est ainsi estimé que l’impression d’un ticket de caisse génère 18 milliards de litres d’eau gaspillés, 25 millions d’arbres abattus et 22 millions de barils de pétrole consommés. En France, 12,5 milliards de tickets seraient imprimés chaque