Avec le digital, le géomarketing enclenche une vitesse supérieure : l’accès au parcours et à la position géographique du client en temps réel. À charge pour les distributeurs de se servir de cette précieuse donnée, pour en faire ce qu’ils ont toujours voulu faire, du marketing.
Par Sylvie Druart
Les points forts
► Marketing La pratique du géomarketing est très répandue
► Technologies Le digital est prêt et ne demande qu’à être utilisé
► Avenir L’intelligence artificielle pourrait apporter son grain de sel
“Le géomarketing revêt un champ d’action tellement large que si vous interrogez deux personnes différentes, elles en donneront deux définitions distinctes et bien arrêtées. Au final, ce qui est commun à tout le monde, c’est la prise en compte de la dimension spatiale et de la géographie associée au marketing”, souligne Laurent Lepiller, responsable des études géomarketing chez Esri. Ainsi, ce géomarketing “classique” permet, depuis déjà quelques dizaines d’années, le développement d’un réseau de distribution à partir de données sociodémographiques et cartographiques. Il s’agit alors, dans un premier temps, de convenir de la meilleure implantation possible afin d’atteindre un taux de couverture optimal et un maillage du réseau le plus étendu et ce, dans l’objectif d’obtenir une adéquation parfaite des points de vente physiques,
par rapport à la position et à la typologie des clients présents dans une zone déterminée. Dans un deuxième temps, l’enjeu du géomarketing est de développer une relation qualitative avec les clients en les faisant venir dans les magasins au moyen d’une communication fine, ciblée et établie selon les plans d’action et les stratégies marketing des distributeurs. “Il faut également penser à une bonne couverture en termes de ressources sur le