La RFID poursuit son petit bonhomme de chemin dans le retail textile en priorité. Mais ses domaines d’action s’étendent de manière applicative et sectorielle en même temps que s’accroissent les performances des étiquettes. Conséquences, le marché devient de plus en plus mature et porteur…
Par Sylvie Druart
Les points forts: les étiquettes en croissance, et des applications plus technologiques
Sur le marché de la RFID, les projets sont légion dans le domaine de la distribution. Nombreux, mais discrets, car considérés comme un avantage concurrentiel qu’il est donc impossible de partager. “Certains projets sont très conséquents et très complets sur l’usage de la RFID qui se place au cœur des processus de gestion du flux en général et de stock en particulier”, observe Jean-Baptiste Hochart, Sales Director Retail chez Fréquentiel. “Nous avons constaté qu’il existe deux types d’acteurs sur le marché : les retailers qui ont déjà commencé à implémenter la RFID principalement pour tout ce qui est inventaire. Ces retailers ont ensuite continué à investir dans la RFID pour d’autres applications”, confie Rodrigue Simi Djomo, consultant avant-vente RFID de Checkpoint Systems. La deuxième catégorie d’acteurs, selon l’entreprise, concerne des distributeurs qui se sont engagés dans une première phase de découverte. “Les retailers qui se lancent aujourd’hui osent prendre plus de risques parce qu’ils ont une certaine confiance dans la rentabilité de la technologie, compte tenu de ce que les autres ont fait par le passé et qui a été positif”, poursuit-il. Les projets continuent donc à percer. “Notre activité en ce qui concerne la RFID et la traçabilité évolue doucement : nous avons progressé de 25 à 30 % sur la partie RFID uniquement”, ajoute Bernard Pagnon, directeur commercial d’Inotec. Avec des grands clients récurrents en traçabilité de contenants