Chariots et paniers restent les compagnons de shopping des consommateurs. Ils se doivent d’être à la fois pratiques, beaux et, surtout, adaptés au type de courses pratiqué. À chaque consommateur son chariot ou panier pour un parcours d’achat confortable et sans faille…
Par Sylvie Druart
Les points forts: Un marché stable et un grand pas vers la recyclabilité.
“Le chariot reste le premier contact avec le client. Lorsqu’il arrive sur un parking, il se gare et prend un chariot. S’il a plu, le chariot sous abri ne doit pas être mouillé, c’est un service qui lui est rendu. En parallèle, il faut qu’il soit en bon état pour un parcours client confortable. Ensuite, le chariot véhicule l’image du magasin, c’est une fonction marketing. De plus, la couleur, l’esthétisme et le design entrent également en ligne de compte”, résume Didier Lefèvre, directeur commercial de Marsanz France. Sur ce marché aussi stable que mature, tout entre donc en ligne de compte : l’esthétisme, le service et le marketing. Trois points sur lesquels le magasin ne peut pas déroger.
Premier point : l’esthétisme
Sur le plan de l’esthétisme, les couleurs sont particulièrement mises en avant. Les enseignes respectent ainsi leurs codes couleurs : paniers gris et battants rouges pour Intermarché, gris et bleu chez Leclerc… “Beaucoup d’enseignes bio se développent en proximité et choisissent le recyclable, dans l’esprit du magasin. Ces points de vente aiment la personnalisation correspondant à une volonté identitaire très forte. Sur ce plan, nous pouvons retrouver toutes les palettes de couleurs, il n’y a pas vraiment de limites”, confie Grégory Couteau, directeur de Sufilog France. Autre point de design, la matière utilisée : fil, plastique ou hybride. Le choix reste partagé. “L’hybride gagne le match en France. Si on exclut les magasins de bricolage qui sont en métal, 95 % de la grande distribution alimentaire a opté pour l’hybride. Actuellement, nous enregistrons un peu de demande sur du métal, suite aux difficultés que rencontre Caddie”, constate Didier Lefèvre. Les avantages de l’hybride tiennent à sa grande maniabilité, la différence de poids, et au fait que le chariot soit plus silencieux et “grince” moins. “Cependant, le fil reste très utilisé. Longtemps, il y a eu cette confrontation. Nous nous sentons un peu au-dessus de la mêlée car nous sommes sur un produit complètement différent : des produits 100 % composites, 100 % recyclables, 100 % personnalisables par injection matière”, justifie, de son côté, Grégory Couteau.
Deuxième point : le service
De lui dépend