Si la catégorie se maintient, elle est toujours marquée par un fort ralentissement du segment des tampons, impactés par le syndrome du choc toxique et par le dynamisme des serviettes Ultra. Pour redynamiser ce marché, les fabricants jouent la carte de la transparence et vont vers plus de naturalité pour rassurer les consommatrices.
Par Sandrine Panossian-Kahn
Les points forts
► Évolution Légère décroissance volume et légère croissance valeur
► Effet de stockage Dû à la crise sanitaire qui a engendré une croissance de +32,7 %
► Écologie et naturalité Un segment en forte progression (+16,7 %)
Avec 400 millions d’euros de CA, le marché de l’hygiène féminine affiche une légère décroissance volume de -2,6 % et une légère croissance valeur de +1,8 % (Data Nielsen en CAM à P3 2020). Comme tout le secteur du PGC FLS, le marché a connu une forte évolution à P03 (+32,7 %) dûe à l’effet de stockage issu de la crise sanitaire. Les serviettes, en légère croissance (+1,2 %), représentent 57 % du CA de la catégorie. Viennent ensuite les segments des protège-lingerie (24 % du CA) et des tampons (17 % du CA). La décroissance volume du marché est principalement due à une forte baisse des tampons (-6,7 % vol) et dans une moindre mesure, des protège-lingeries (-3,8 %). Nana (groupe Essity), avec 18,3 % de PDM valeur, est la seule grande marque qui gagne de la PDM (+1 pt vs 2019). De son côté, le marché de l’incontinence se porte