Si le marché affiche une contraction de ses ventes “en raison de la crise sanitaire mais aussi la prise de conscience des consommateurs évoluant vers une simplification des routines beauté, il ouvre une valorisation du mix, le shopper achetant moins mais mieux”, assure Marianne Dupuch Guillois, directrice trade marketing Léa Nature. Par Frédérique Guénot
A retenir: croissance de la cosmétique solide et une offre qui doit s’adapter aux différents canaux
“L’univers global de l’hygiène beauté (capillaire, hygiène corporelle, soins beauté, papier) pèse 6,2 Mds€ sur le tous circuits GMS (1) révèle Valérie Locci, responsable grands comptes hygiène-beauté chez IRI. À fin 2021, il enregistre une contraction de ses ventes (-2,6 %) Vs 2020. Si la crise sanitaire, avec ses confinements et la fermeture de nombreux commerces, a permis la hausse de certaines catégories (savons, dépilatoires…), sur les produits coiffants et laques, le maquillage, les déodorants, les parfums et les eaux de toilettes, les ventes ont reculé (-13,3 % valeur en 2 ans)”. Côté circuits, “les hypers et les supers sont toujours en recul au profit des EDMP et de la Proxi, le e-Commerce continuant sa croissance (+32,9 %) (2)”, ajoute Cédric Lozano, chef de produit hygiène-beauté chez L’Arbre Vert. Des chiffres qui invitent le marché à se repenser…
La crise redessine le marché
Avec la crise, “les Français se recentrent sur eux et leur foyer : ils prennent plus de temps pour prendre soin d’eux chez eux. Ainsi, des segments comme les gels douche dermo-protecteurs, les sérums visage, les masques capillaires… connaissent depuis 2 ans une croissance valeur et volume”, détaille Valérie Locci. Sur la catégorie des douches naturelles, L’Arbre Vert bien-être est le second contributeur à la croissance, derrière Cottage avec plus de 2 M de douches vendues sur 2021. Les innovations sur ces segments sont le plus souvent liées aux parfums ou aux compositions, toujours plus naturelles. Le Petit Marseillais lance