Après une année record, en 2020, le marché de l’entretien de la maison se stabilise. Les produits verts continuent à séduire, conjugués à la recherche d’efficacité et de naturalité.
Par Sidonie Wathier
Les points forts
► Vrac Il séduit de plus en plus
► DIY De fortes attentes
► Emballages Un enjeu de taille
Qu’il est bon de travailler chez soi ! En revanche, l’accumulation des tâches ménagères l’est beaucoup moins. Entre le présentiel, le distanciel, le fait d’être cas contact ou atteint du Covid, les habitudes ont considérablement évolué au cours des deux dernières années. Les Français nettoient plus souvent dans la semaine et gardent le rythme d’une désinfection régulière de leur espace de vie. Il ne s’agit donc plus de passer l’aspirateur et de faire la poussière mais d’adopter de nouvelles gestuelles, nées pendant le premier confinement. Toutefois, cette évolution ne se ressent pas sur le marché, qui a enregistré, toutes catégories confondues, une baisse de -2,7 % en valeur et -6,4 % en volume. Il faut dire que 2020 a été exceptionnelle avec une croissance à deux chiffres. L’entretien courant connaît un recul de -5,4 % en valeur et -8,3 % en volume, l’entretien spécifique atteint -4,5 % en valeur et -4,8 % en volume (source IRI, CAM 2021). Peu de catégories se retrouvent en croissance, elles limitent pour la plupart une baisse à deux chiffres. Dans ce contexte sanitaire particulier, les consommateurs recherchent davantage d’efficacité. Un critère de choix qui s’accompagne d’une envie de produits aux ingrédients plus naturels, d’attentes toujours fortes autour de l’écologie et du respect de l’environnement. Aujourd’hui, 50 % de la population consomme un ou plusieurs produits d’entretien vert et le développement du vrac et du DIY confirme la tendance au 0 emballage pour une consommation durable et mesurée. Les marques du conventionnel proposent sans cesse de nouvelles formules toujours plus écoresponsables, ciblant leur clientèle fidèle et tentant de séduire tous ceux qui pensent encore que les produits écologiques perdent en efficacité. Au-delà de ce tableau peu réjouissant s’ajoute une hausse des prix