Après un premier semestre à la hausse, le marché retrouve une baisse de la consommation. Cependant, certains segments comme le petit déjeuner et les produits spécifiques tirent leur épingle du jeu. Par Sidonie Wathier
L’hiver risque d’être long, très long. Et le moral des Français en berne pendant un moment. Pour faire face à la crise économique qui se confirme de jour en jour, ils consomment différemment, rationnalisent leurs achats, investissent raisonnablement. Plus aucun secteur n’est épargné et peu d’économistes se risquent à faire des paris sur l’avenir. Sur le marché des arts de la table, les premiers mois de l’année ont été encourageants, avec des performances positives. Tout le monde y a cru. En effet, en mai 2022, l’étude publiée par Francéclat annonçait, ainsi, un chiffre d’affaires de la filière en hausse de +4 % par rapport à 2019, pour atteindre 1,2 milliard d’euros. Six mois plus tard, les résultats marquent le pas. Et les ventes affichent un recul l’été pour remonter légèrement à la rentrée. Entre juin et septembre, la baisse est estimée entre -8 % et -24 % en GMS selon les mois. Seul les ventes dans les grands magasins connaissent