Fin de non-recevoir. Jean Castex ne reviendra pas sur les mesures annoncées par le gouvernement dans le cadre de la crise sanitaire, 200 0000 commerces devront donc rester fermés pendant cette seconde phase de confinement. Seul changement annoncé le dimanche 1er novembre, suite à la levée de boucliers des maires et des fédérations de commerçants, à partir du mardi 3 novembre, la grande distribution ne pourra plus vendre de produits considérés comme non essentiels (hors alimentation, hygiène, micro-informatique et petit bricolage), évitant ainsi toute concurrence déloyale avec le commerce indépendant et spécialisé. Une décision loin d’apaiser la grogne de certains élus qui continuent d’encourager les commerçants à ouvrir, en dépit des risques d’amendes et de fermetures administratives qu’encourent ces derniers. Le Conseil du Commerce de France a alerté les pouvoirs publics dans un communiqué diffusé il y a deux semaines : la fermeture des magasins avant les fêtes de fin d’année pourrait faire perdre jusqu’à 60 % du chiffre d’affaires annuel des commerçants. Deux jours après l’entrée en vigueur du reconfinement, William Koeberlé président du CdCF et Pierre Goguet, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie, avaient rédigé un communiqué de presse commun appelant les pouvoirs publics à autoriser immédiatement tous les commerces de proximité à ouvrir sur rendez-vous. Une demande restée pour l’heure sans réponse. Les commerçants espèrent une réouverture des magasins d’ici 12 jours, afin de sauver la période des achats de Noël…
C.Bu