E.Leclerc lance une opération “carburant à prix coûtant” quotidienne à partir du 29 septembre dans les 696 stations-service d’hypermarchés de l’enseigne. Cet engagement sera reconductible chaque mois.
E.Leclerc rend quotidienne son opération carburant à prix coûtant. Alors que le gouvernement a demandé à l’ensemble des acteurs de la filière de faire des efforts, le Mouvement E.Leclerc décide de mettre en place son opération carburant à prix coûtant tous les jours à partir du 29 septembre.
Une initiative faite pour durer
Cette initiative construite pour durer, devra être réévaluée ou adaptée chaque mois pour tenir compte des conditions d’approvisionnement et de l’implication attendue des pétroliers. « Par solidarité avec les automobilistes effrayés par les hausses, le Mouvement E.Leclerc a pris la décision de mettre en place une opération de carburant à prix coûtant tous les jours, et pas seulement les week-ends comme lors de nos opérations précédentes. Cela signifie qu’elles ne feront pas de profit sur les carburants. De notre côté, on fait le job. Maintenant c’est aux autres acteurs de la filière d’apporter leur contribution», déclare Michel-Edouard Leclerc, Président du Comité Stratégique des Centres E.Leclerc.
Plusieurs opérations similaires, dont la dernière à l’occasion de chaque week-end des vacances d’été, avaient déjà été mises en place par l’enseigne. Mais les consommateurs qui ne partaient pas en vacances ont manifesté leur intérêt pour des opérations plus quotidiennes.
Rejet du projet de vente à perte
Cette annonce intervient quelques jours après que le refus massif des distributeurs de mettre en place un système exceptionnel de revente à perte du carburant, demandé par le gouvernement pour lutter contre la flambée des prix du carburant. D’une durée de six mois, cette mesure aurait autorisé les distributeurs à vendre le carburant à un prix inférieur à celui auquel ils l’ont acheté. Un mécanisme normalement interdit en France depuis 1963.
Les grandes enseignes de la distribution, ainsi que les commerçants de proximité, ont rejeté cette proposition de Matignon, lui préférant des opérations à prix coûtant jusqu’à la fin de l’année.
C.Bu