L’Adepale demande l’exclusion des négociations commerciales anticipées afin de préserver les PME et ETI de l’alimentation.
A l’occasion de la rencontre avec les ministres le 31 août 2023, l’Adepale, l’association des PME et ETI alimentaires transformateurs en France, a souligné que les coûts de production des PME et ETI de l’alimentation n’ont pas baissé et qu’il convenait de les exclure des négociations commerciales anticipées. L’Adepale a ainsi rappelé que les PME et ETI n’avaient pas réussi à répercuter les hausses de coûts de production lors des dernières négociations commerciales, que seule une minorité des matières premières est achetée en spot, qu’une partie importante des matières agricoles et de l’énergie sont contractualisées annuellement et que la hausse du SMIC et des salaires est désormais dans les comptes des entreprises.
Besoin de stabilité
L’Adepale souligne que dans ce contexte, elle prend acte de la volonté du ministre de l’Economie et des Finances d’anticiper les négociations commerciales pour les plus grandes entreprises. L’association demande à ce que les PME et ETI alimentaires transformateurs des filières agricoles et des produits issus de la pêche en France ne soient pas contraintes par ce nouveau calendrier. « Nos adhérents sont engagés dans la lutte contre l’inflation, ils prennent leur part en ne répercutant pas l’intégralité des hausses subies et en accroissant leurs efforts promotionnels, souligne Jérôme Foucault, président de l’Adepale. Nos entreprises ont besoin de prévisibilité comme les membres du gouvernement l’ont appelé récemment. Nous présenterons prochainement une étude qui détaillera les raisons pour lesquelles les PME et ETI françaises de l’alimentation ont plus que jamais besoin de préserver leur capacité d’investissements dans la transition écologique, énergétique et alimentaire ».
C.B.