Les enseignes de l’habillement, membres de l’Alliance du Commerce, enregistrent à périmètre comparable une hausse de leur vente de 1% en juin 2019 (internet compris).
Le redressement des ventes des vêtements pour homme et pour enfants, déjà constaté en mai, se confirme : respectivement +1 ,8 % et + 4%. Après un mois de mai très mauvais, les ventes de lingerie augmentent de 1,3%. Par contre, les ventes de vêtements pour femme continuent de baisser, mais à rythme modéré (-0,6%).
A périmètre non-comparable, la hausse des ventes des enseignes de l’habillement est équivalente (+0,7%).
Les performances des enseignes membres de l’Alliance du Commerce sont conformes à celles du marché global des articles d’habillement et textile : + 0,8% (source : panel Institut Français de la Mode).
Les enseignes de la chaussure bénéficient d’une hausse encore plus importante de leurs ventes en juin (+10,08%).
Les grandes difficultés constatées au début de l’année ne sont toutefois pas effacées. En cumul, à fin juin, les ventes sont en baisse de -2,6% pour les enseignes de l’habillement et de -1,9% pour les enseignes de la chaussure.
Les chaînes de grande diffusion en profitent
La hausse des ventes ne bénéficient pas dans les mêmes proportions à l’ensemble des canaux de distribution.
Les ventes des grands magasins et magasins populaires augmentent de 1,1%.
Les ventes des chaînes de grande diffusion augmentent de 10%, tandis que les réseaux spécialisés subissent une baisse de -2,1%. L’écart entre les magasins de grande taille plutôt situés en périphérie et les réseaux de boutiques de centre-ville et de centres commerciaux se confirme. Cet écart existe également pour les enseignes de la chaussure : +11,6% pour les grandes surfaces spécialisées et +3,9% pour les enseignes de centre-ville.
La crise des Gilets Jaunes, qui a beaucoup touché les centres des villes, a sans doute aggravée cette tendance. Les enseignes constatent en effet que les habitudes de consommation ont changé et que la fréquentation des centres-villes ne s’est pas encore redressée. La consommation touristique est également moins dynamique.
Un bilan à mi-période encourageant
Les enseignes ont bénéficié d’une activité en hausse lors des trois premières semaines des soldes d’été. Malgré un démarrage décevant, l’activité a ensuite été portée par une météo estivale favorable ainsi que par l’augmentation des démarques. Les Grands magasins, magasins populaires ainsi que les chaines grande diffusion ont particulièrement profité de cette dynamique commerciale. Les départs en vacances risqueraient néanmoins de porter un coup d’arrêt à cette tendance pour les trois dernières semaines des soldes.