On les appelle désormais le tabling. Les arts de la table se mettent au goût du jour et affichent une belle dynamique en 2017, annonçant des jours meilleurs à une filière qui était en déclin. Légère mais encourageante, la progression enregistrée du marché s’établit à 4%, avec 4,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires. "C’est un signal très positif pour la profession qui va nous permettre d’aller de l’avant et de faire preuve d’audace", s’est réjouit Thierry Villotte, président de la confédération des arts de la table et administrateur du comité Francéclat.
Un Français sur quatre déclare avoir de l’intérêt pour les arts de la table, le luxe et les marques traditionnelles. Reste à séduire les 75% restant en élargissant l’offre et en s’adaptant aux moments de consommations des gens. C’est l’objectif du tabling. En 2016, la consommation des ménages s’affichait à 3,5 milliards d’euros. 41% des ventes se font dans le commerce de détail et 21% dans le commerce de gros. Si le segment cuisine et décoration gagne +2% (à 1,5 milliard d’euros), les arts de table perdent -1% (1,17 milliard d’euros).
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