Rébellion : La petite agence qui monte

Tournée vers les “social média”, l’agence Rébellion a su créer une structure flexible et agile pour répondre aux demandes des marques et retailers dans un contexte de crise économique et sanitaire. Trouver le point d’équilibre entre tendresse et rébellion. C’est le parti pris de l’agence créative de conseil en communication et production de contenu Rébellion. Orientée vers le digital et les “social media”, l’entreprise créée en 2016 Nicolas Boccaccio, co-CEO & cofondateur de Rébellion. conçoit des stratégies de communication créatives et pragmatiques. Elle compte, parmi ses clients, Petit Bateau, Veuve Clicquot, L’Oréal ou encore Bureau Vallée. Son mantra : transformer les marques en “entités chaudes”, avec lesquelles les consommateurs auront envie d’entrer en contact. Elle n’hésite pas, pour cela, à faire appel à des influenceurs, ces stars du web capables de générer une communauté de milliers d’internautes. “Les gens achètent des produits et des valeurs. Même si un message publicitaire n’est pas personnalisé, le moyen d’y parvenir peut le devenir, notamment en mettant en vedette une personnalité capable de fédérer une communauté aux couleurs de la marque”, explique Nicolas Boccaccio, co-CEO & cofondateur de Rébellion. Pour ce jeune chef d’entreprise, pas question d’enfoncer les portes ouvertes ni de surfer sur une vague verte où tout le monde finit par dire la même chose : c’est en affirmant leur identité que les marques vont se différencier. Franchise et sincérité Plutôt que de longs discours, ce sont les produits, les actes et le savoir-faire des entreprises qui sont valorisés. “C’est souvent ceux qui parlent le moins qui en font le plus. Petit bateau, par exemple, applique une politique RSE dans ses usines françaises et marocaines en cohérence avec ses valeurs d’entreprise à mission”, commente Nicolas Boccaccio. Idem pour l’enseigne Bureau Vallée, très ancrée dans une logique de circuit court et de prix accessibles au plus grand nombre. Franchise et sincérité sont donc les deux grands axes de communication des contenus produits par Rébellion. “Nous cherchons à emmener les marques vers la transparence et à s’assumer comme elles sont, avec leurs défauts et leurs marges de progression”, ajoute le directeur. Éviter de simplement suivre le mouvement nécessite un certain recul et l’élaboration d’une stratégie de communication à long terme. Un exercice difficile dans un contexte économique où les projets ne dépassent pas trois mois et les budgets sont souvent divisés par deux. C’est la raison pour laquelle les marques privilégient aujourd’hui les social media. “Plutôt que les médias de masse, les marques choisissent le digital qui, très vite, leur donne des indicateurs en termes de vues et de vente et leur permettent d’évaluer rapidement l’efficacité de leur campagne”, explique Nicolas Boccaccio. Quand l’avenir reste incertain, se raccrocher à des métriques est essentiel pour mesurer leur investissement. Agilité, réactivité, créativité Sur ce créneau, Rébellion dispose d’un atout de taille : un studio intégré qui leur permet de réduire les coûts et de proposer des idées en accord avec la production. “Il faut être en mesure de proposer des budgets circonscrits et être malin pour réussir à produire vite des concepts affûtés et originaux qui collent parfaitement aux exigences et aux contraintes de la marque”, assure Nicolas Boccaccio. Les nouveaux locaux de Rébellion, au 28 rue Boissy d’Anglas à Paris 8e. En plein confinement, l’agence a réalisé une opération de communication digitale pour le groupe LVMH pour laquelle le directeur artistique de la marque a été interviewé par téléphone. Un côté artisanal revendiqué, avec micro qui craque et écrans interposés, qui fait l’authenticité de cette campagne. Une façon de contourner les difficultés du confinement pour proposer des contenus digitaux innovants. En pleine croissance, l’agence a recruté en janvier une nouvelle associée, Aude Legré (ex-Peclerc et CBA) qui a accompagné de nombreux clients tels que Chanel, Nespresso, Sessun, Nike ou Monoprix dans leur stratégie de marque et d’innovation. “Son rôle sera d’avoir un coup d’avance sur le marché et de monter des stratégies sur 1 à 2 ans”, annonce le directeur. Rébellion, qui a également renforcé son pôle développement et conseil, s’est installée en janvier rue Boissy d’Anglas dans le 8e arrondissement parisien. Elle dispose désormais d’un studio de 70 m2 pour réaliser ses projets de manière agile et créative.

Rébellion : La petite agence qui monte

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