Avec la crise sanitaire, comment les professionnels du commerce se sont-ils adaptés aux nouveaux comportements des consommateurs et comment envisagent-ils le futur de leur activité. Le point avec l’étude réalisée par Havas Commerce, en partenariat avec Paris Retail Week.
par Catherine Batteux
Paris Retail Week s’est associé à Havas Commerce. Au programme, une étude mondiale auprès des professionnels du commerce, pure players et click & mortar, issus des 30 plus grands marchés internationaux, sur la base d’un corpus de 31 questions. Du 12 mai au 14 juin 2021, près de 200 commerçants de 22 pays (Europe, USA, Asie) ont été interrogés sur la façon dont ils ont vécu la crise sanitaire. “Nous avons voulu voir comment et en quoi cette période avait influé sur les comportements des professionnels et sur leur perception des consommateurs dans leurs choix et leur quotidien”, explique Vincent Mayet, DG et fondateur de Havas Commerce, nouvelle offre développée au sein du groupe Havas, dont le but est de suivre de très près les grandes évolutions et transformations du commerce dans le monde (31 pays, 165 experts, 120 clients).
Changements de comportement
Premier enseignement : la crise sanitaire a été vécue de façon très violente par tous les consommateurs. 61 % des commerçants déclarent avoir observé chez les consommateurs une plus grande inquiétude. Venir en magasin, se déplacer, toucher des produits, des paniers, des chariots se sont révélés être des actes anxiogènes. La pandémie semble avoir largement et fortement modifié les habitudes de consommation : 85 % des professionnels déclarent avoir constaté des changements de comportements chez leurs consommateurs. Parallèlement, 71 % des professionnels estiment que les clients sont plus regardants avant d’acheter. Cette vigilance vis-à-vis du produit consommé se répercute également sur les engagements de la marque. 79 % des commerçants indiquent que les consommateurs sont de plus en plus exigeants sur les engagements RSE. Et pour 93 % des professionnels du commerce, les consommateurs veulent désormais acheter local, plus de produits bio et plus de produits respectueux de l’environnement. “Nous avons le