
Les ventes en ligne ont atteint les 112 milliards d’euros l’an dernier en France. Accélérées par le confinement, des formes de vente novatrice sont en test ou en déploiement : “live shopping”, magasins éphémères, commerces hybrides. Les réseaux sociaux se transforment peu à peu en plateformes d’e-commerce.
Par Jean-Bernard Gallois
Les apparences sont trompeuses. En 2020, le e-commerce en France n’a progressé “que” de 8,6 % par rapport à l’an passé pour un chiffre d’affaires de 112 milliards d’euros. “Mais comme le recul a été fort sur les voyages et la billetterie, en fait, la croissance des ventes sur les produits est plutôt de l’ordre de 30 %, un chiffre plus impressionnant”, souligne Marc Lolivier, secrétaire général de la Fevad. Même effet pour le m-commerce, “qui n’a pas franchi le seuil des 50 % d’achats par rapport au total des ventes
alors qu’il progressait deux fois plus vite que le e-commerce ces dernières années, souligne Jérôme Bouteiller, professeur en marketing mobile. L’effet confinement a également donné un second souffle à l’ordinateur, plus confortable pour faire des achats de chez soi.” Autre chiffre marquant, plus d’un million de Français se sont lancés sur l’achat en ligne et ont dû contribuer à la fréquence d’achat en forte hausse du matériel informatique et des produits culturels lors du premier