Réparti entre l’épicerie sucrée (pâtes d’amande, fruits secs, confiserie…), l’épicerie salée (foie gras appertisé, escargots, marrons, champignons…), les surgelés (spécialités glacées, fruits de mer…), les alcools, le frais en libre-service (saumon, foie gras, truite…) et les fromages apéritifs, les produits festifs enregistrent une belle dynamique, l’évolution de leur CA étant de +1,7% contre +0,6% pour les PGC(1). Sur le circuit traditionnel, les PGC enregistrent une hausse de chiffre d’affaires de +0,3% pendant que les produits festifs sont à +2,2%. Dans ce cadre, les hyper et supermarchés affichent les plus fortes progressions. Sur la saison passée, la promotion a été déterminante pour booster les ventes, celle-ci ayant permis de dégager +86millions d’euros de CA.; au périmètre HM/SM à fin 2015, ce sont majoritairement les produits frais, alcools et surgelés qui ont été promotionnés. À noter, enfin, que les ventes de produits festifs continuent de se concentrer sur les deux dernières semaines de l’année, le pourcentage du CA réalisé sur les semaines de Noël et Jour de l’an étant passé de 33,6% à 36% de 2014 à 2015(1).
Le foie gras se stabilise En matière de produits festifs, “le foie gras est le premier produit consommé en France, suivi par le champagne, le saumon fumé et les volailles festives, avance Dominique Duprat, DGA de Delpeyrat. Il enregistre un taux de pénétration de 90% et, sur ce pourcentage, 84% en consomment au moins deux fois par an”. Sa consommation est ainsi très ancrée dans les habitudes de consommateurs et, dans 88% des cas, il est consommé pendant les fêtes de fin d’année. Selon les acteurs de la filière, le marché pèse aujourd’hui entre 520 et 550millions d’euros de