Les points forts
» L’ultrafrais en recul Les marques soutiennent les consistants et les produits enfants
» Les fromages stagnent Les pâtes molles dans le dur, les apéritifs grimpent
» Le bio très dynamique Une part modeste mais qui s’étend sur tous les marchés
Produits laitiers cherche croissance?! “Le volume global du premier marché des PGC est en baisse, une érosion qui s’accélère cette année même si certains marchés sont dynamiques (bio, yaourts au lait de brebis ou chèvre)”, analyse Véronique Fabien-Soulé, déléguée générale de Syndifrais. Sur fond de crise de l’été dernier, “le marché du lait poursuit sa tendance régulière à la baisse malgré un segment des laits spécifiques qui ont une très bonne progression”, ajoute Bruno Roney, chef du service statistiques au Centre interprofessionnel de l’économie laitière (Cniel). Plus inquiétant, l’ultrafrais poursuit sa décroissance entamée en 2010 (-2,7% en CAM à novembre2016). Parmi les raisons invoquées, “de plus en plus de repas fragmentés au long de la 
journée et de consommation hors domicile”, pointe Sophie Rousset, chef de groupe clients – fabricants chez Iri. Attention toutefois, il ne s’agit pas d’un recul du taux de pénétration, mais d’une baisse de fréquence d’achats malgré un taux de promotion stable. “Les Français changent d’habitudes de consommation en prenant moins de petit-déjeuner, en consommant des repas excluant le fromage et en ajoutant d’autres desserts comme les compotes ou les produits au soja”, ajoute Bruno Roney. Sur l’ultrafrais, les industriels sont en quête de valorisation car les rayons, bien que fortement promotionnés, sont en recul. Deux segments, en
