Avec leurs apports nutritionnels essentiels, les poissons et fruits de mer sont appréciés. Reste à convaincre les Français de les cuisiner plus souvent. Les intervenants du marché ne cessent d’innover, convaincus du potentiel de développement des ventes.
Par Sidonie Wathier
Les points forts
► Période de fêtes Positionnement haut de gamme
► Critère d’achat Goût et qualité s’imposent
► Transparence Intérêt marqué pour les labels MSC et AFC
Les Français ne consomment toujours pas suffisamment de produits de la mer. Les adultes en mangent, en moyenne, 1,7 fois par semaine et les enfants, 1,4 fois. La dernière étude FranceAgriMer, parue en avril 2019, révèle combien le potentiel est important. Surtout si l’on tient compte de l’intérêt nutritionnel du poisson et des crustacés alors que le nombre de flexitariens et végétariens ne cessent de croître. Le marché connaît une hausse de 2,6 % en valeur pour un chiffre d’affaires de plus de 2,5 milliards d’euros et +2,3 % en volume (source IRI CAM P9 2019). L’aliment santé a de quoi séduire. Les intervenants multiplient les recettes, proposent toujours plus d’espèces, de goût et de praticité. Et tentent ainsi de compenser l’impact de la loi Egalim.
Du bon gras pour le corps Les poissons fumés bénéficient d’un bel engouement avec une hausse des ventes de +9,3 % en valeur et +7,6 % en volume. La truite fumée enregistre même une croissance de 18,1 % en valeur et +16,4 % en volume. Elle permet de compenser le recul du saumon (-4,5 % en valeur, -5,4 % en volume – source IRI CAM P9 2019) malgré l’attrait des Français en période de fêtes. “Cette