Ventilé en six catégories (snacking chaud, froid, confiserie, fromage, graines salées, fruits secs à coques), le snacking pèse 11 milliards d’euros. S’il retrouve des couleurs, il cache de nombreuses disparités.
Par Frédérique Guénot
Les points forts: de nouveaux leviers de croissance et une plus grande transparence
“Après une année Covid où il a beaucoup souffert (-13,3 % en 2020), le snacking affiche une hausse de 5,4 %, le chaud évoluant à +8,6 %, le froid à +5,5 % (1)”, affirme Mathilde de La Codre, consultante IRI. Sur le marché du snacking solution-repas, “le segment a fait un bond de 23 % en valeur, celui des sandwichs de 31 %, les burgers 15 % et la salade, 14 % (2)”, ajoute Maye El Maghrabi, directrice Marketing & Innovation Snacking Daunat, marque moteur de la croissance (3). Car si le marché était à +22 % (CAD P12), Daunat a performé à +32 %, gagnant +1,4 pt de PDM.
Snacking chaud : associer qualité et gourmandise “Le développement de la catégorie des snacks chauds (burger, hot dog, kebab…) répond à une attente croissante du consommateur : pouvoir consommer à domicile ses repas snacks favoris, sans effort de remise en œuvre, juste après réchauffage dans l’emballage”, révèle Aurélien Penot, responsable marketing Charal Frais. Sur ce segment, la catégorie sandwichs chauds a enregistré une évolution volume de +20,3 % en 2021 par rapport à 2020. Les circuits de commercialisation, moins nombreux lors de la crise sanitaire, ont mécaniquement provoqué une hausse de de la consommation à domicile, encourageant les Français à (re)découvrir l’offre en GMS. La catégorie burger a également bénéficié du e-commerce et enregistré une forte croissance. Présent sur ce segment avec les burgers tout prêts, Charal a augmenté son taux de pénétration de +24 % en deux ans, se posant comme le premier contributeur à la croissance du snacking