Après les années dévolues au « fait maison », le marché du snacking reprend des couleurs en 2022, sous l’effet conjugué de la fin du télétravail et du contexte inflationniste. Le sandwich, abordable, caracole en tête. Et, de manière générale, les catégories essentielles qui entament moins le pouvoir d’achat. Par Florence Dalmas
Il faudra pouvoir jouer les équilibristes entre revalorisation des prix pour contrer la hausse des coûts de production et nécessaire réponse aux contraintes de pouvoir d’achat des consommateurs. Les marques l’ont bien compris et affûtent leurs stratégies. Globalement, le marché du snacking reprend des couleurs avec de bonnes performances des catégories qui, soutenues par l’inflation, affichent une hausse de +4,3 % des ventes en valeur et +0,4 % des ventes unités en 2022. Une bonne santé qui s’appuie, aussi, sur la reprise des solutions prêtes à consommer avec la fin du télétravail où les consommateurs avaient plutôt privilégié le « fait maison » en cuisinant davantage. Les catégories hors domicile enregistrent, ainsi, de belles performances, en particulier les sandwiches (+21,4 % en valeur et +13,6 % en volume (IRI – Tous circuits – CAM du 31 janvier 2022 au 1er janvier 2023). Tout comme les chips (+15,2 % en valeur, +4,1 % en volume), les barres céréalières (+17,1 % en valeur, + 10,6% en volume), les salades fraîches (+10 % en valeur, +5,3 % en volume) ou les plats cuisinés frais (+9,5 % en valeur, +3,5 % en volume). Avec ses produits phares comme le sandwich triangle XXL, les Minis, le wrap, le burger et ses innovations lancées en 2022, Daunat a même affiché des résultats records dans ce contexte compliqué. En septembre 2022, l’entreprise enregistre une part de marché valeur de 14 % sur les ventes de salades. Et en CAD, l’entreprise affiche +15 % et +21 % de croissance, en volume et en valeur. Globalement, quelque 650 000 produits de la marque sont consommés en moyenne chaque jour en France.
Des sandwiches plébiscités